Dans une petite mansarde, sans fenêtre ni toit
Elle a ouvert ses jambes meurtries à un inconnu qui l’a fracassée à coups de baïonnette
Elle ne maudissait pas le monde à cet instant là
Elle contemplait le ciel à travers ce corps qui s’acharnait sur elle
Comme un animal indomptable
Pourtant elle ne sentait rien
Et le ciel se rapprochait comme par miracle
Et tout redevenait conte de fée
Rose bonbon et dentelles ourlées
Je me ballade en trottant sur la grande table
Et mes parents sourient d’un bonheur étouffé
Des sourires effacés
Des chansons brisées
Des illusions arrachées
Et rien ne reste là suspendu
Sur cet arbre près de la porte
La petite ruelle qui monte entre deux maisons en ruine
Vers Jdrdouz, la plaine des délivrances
Et saute courage
Oublie les séquences qui reviennent
Les fantômes ne connaissent pas le pardon
L'invasion est vigoureuse et insupportable
Et lance ce corps usé, blessé et insensible
Du haut de la montagne immense
Vers la vallée si douce, si sereine si pleine.
Les morts ne connaissent pas de chagrin
Ils vaguent inutilement entre les montagnes intenses
Je sens la douceur chaude de ce corps qui s’écrase
Le rocher tenace veille sur les lambeaux de chair qui ne connaitront plus jamais la déchéance.
կարոտեցի >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
ReplyDeleteինչ լավ ես դու գրում պաչ
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